Histoire et Patrimoine au Pays d'Ancenis n°37 - 2022

Éditorial

Nous fêtons cette année le 500e anniversaire de la naissance de Joachim Du Bellay, le poète du « petit Lyré », son village natal situé de l’autre côté de la Loire face à Ancenis en proposant une biographie du célèbre poète de la Pléiade. Est également évoquée l’origine du nom Du Bellay, toponyme assez fréquent dans l’Ouest. Après le manoir de la Turmelière, où naquit le poète et dont il ne reste que des ruines et le second château aujourd’hui disparu, nous évoquerons celui, monumental, édifié à la fin du xixe siècle par Charles Thoinnet de La Turmelière au milieu d’un grand parc paysager.

Après avoir rappelé dans le numéro 36 l’historique des principaux aménagements du fleuve, ce numéro d’Histoire et Patrimoine est aussi l’occasion de parler du « Loyre gaulois » cher à Du Bellay en relatant le long cheminement des actions menées pour rééquilibrer la Loire entre Montjean et Oudon.

Depuis les années 1950, l’agriculture a connu des bouleversements importants en raison de la mécanisation. Bernard Perrouin, ancien président de l’ARRA, raconte ses souvenirs de jeunesse dans la ferme de ses parents, métayers au Pas-Nantais à Mésanger.

Pour présenter une entreprise implantée dans le Pays d’Ancenis, le choix s’est porté cette année sur l’entreprise ELI qui œuvre à l’insertion des demandeurs d’emploi.
Dans les archives de Jean Paul Lelu léguées à l’ARRA après son décès en 2018, nous avons retrouvé l’histoire d’un prêtre réfractaire, massacré à Nîmes pendant la Révolution, qui avait des attaches à Varades.

En quelques brèves sont rappelés des événements qui se sont déroulés dans la région ou en France lors d’années en « 2 » puis une place vous est réservée dans « La parole à nos lecteurs » où vos réactions à tel ou tel article ou vos informations sont bienvenues.

Bonne lecture donc, en compagnie du poète dont les derniers vers des Regrets évoquent avec nostalgie le pays natal :

« Plus mon Loyre gaulois que le Tibre latin,

Plus mon petit Lyré que le Mont Palatin,

Et plus que l’air marin la douceur angevine ».